La maladie n’est plus un obstacle
Le lupus touches dans neuf cas sur dix des femmes âgées de 20 à 40 ans. Longtemps, cette maladie leur a interdit tout projet de grossesse, car la production d’oestrogène augmentait le risque de poussées. Aujourd’hui, ce danger est maîtrisé et il est le plus souvent possible de mener une grossesse à condition de la planifier dans le cadre d’un centre spécialisé. le lupus doit en effet être inactif depuis au moins six mois à un an avant la gestation.
Il est également nécessaire de dépister l’éventuelle présence d’un « syndrome des antiphospholipides ». Cette malaies auto-immune, caractérisée par la formation récurrente de caillots sanguins qui provoquent des fausses couches répétées, est en effet plus fréquente chez les personnes atteintes de lupus.
La patiente fait l’objet d’un suivi durant sa grossesse pour vérifier que celui-ci ne redevient pas actif. Une atteinte rénale sévère peut toutefois constituer une contre-indication forte.